Dans tous les contextes de changement, le sentiment d’insécurité est dominant et supplante tous les autres.
La première question que se pose un collaborateur
quel que soit sont niveau dans la hiérarchie est :

• Qu’est-ce qu’il va m’arriver à moi personnellement ?

Ce n’est que lorsqu’il a été répondu à cette question
que vient le deuxième niveau de questions concernant
le processus de changement :

• Pourquoi on change ?

• Qu’est-ce que je vais y gagner personnellement ?

• Qu’est-ce qui est attendu de moi ?

Enfin, en dernier lieu le collectif est envisagé…

• Qu’est-ce que l’on va y gagner collectivement ?

L’embarquement du corps social passe nécessairement
par la levée des croyances bloquantes individuelles et collectives. C’est le management de proximité qui est en première ligne et c’est par lui que se réalise le succès des démarches entreprises.

Les managers de proximité ont, en plus de leur rôle
de déploiement et d’embarquement, les mêmes interrogations que leurs équipes avec moins d’informations que le top management. Ceci, les rend souvent solidaires des inquiétudes de leurs équipes avec tous les effets négatifs induits.

La réussite des transformations implique le développement d’un corps managérial solidaire et culturellement fort autour
de la vision stratégique.

Lever les craintes pour réussir la mobilisation